Je vous resitue : début novembre 2017, plus de job, au chômage.

Je ne voulais pas être prise au dépourvu au moment de passer d’une vie très (trop !) remplie – la semaine d’un job qui ne me faisait plus vibrer, le week-end de visites à mes proches pour me ressourcer – à une vie que je souhaitais plus paisible. Alors j’ai commencé par partir en vacances avec une amie.

Ce fut LA bonne idée ! Cela m’a permis (outre de passer une super semaine, ce qui est crucial), de casser le rythme, de me détendre, de faire la transition en douceur.

Et notamment sur un point non négligeable dans mon cas : passer de journées où j’étais  entourée de collègues, hyper-sollicitée, à des journées … seule, si je ne me bougeais pas le zouk pour interagir avec des gens. C’est à prendre en compte avant de tout lâcher, savoir si on est prêt à affronter le vide, sur l’agenda notamment. La solitude ne me fait pas peur, j’aime bien être en tête-à-tête avec Julie, mais pas 168h/semaine non plus !

J’ai donc pris soin de continuer mes activités sportives en groupe, d’aller déjeuner avec des ex-collègues restés copains/copines, de solliciter les gens sans activité professionnelle ou à l’emploi du temps libre. Tout cela m’a permis de conserver un maximum de lien social. Et comme j’avais le temps, j’étais encore plus ouverte aux échanges dans la rue, avec les commerçants de mon quartier, mes voisins, etc. J’ai d’ailleurs découvert certains de mes voisins en changeant de rythme de vie. Autres horaires, autres rencontres.

En parlant d’horaires, passé les premières semaines où j’ai écouté mon corps et supprimé le réveil sauf exception, j’ai ressenti le besoin de maintenir un rythme. Je voulais éviter de dériver vers un mode coucher tardif / lever tardif. Je suis plutôt du matin, donc ça n’aurait rien valu de bon. J’étais sympa avec moi-même, le réveil sonnait à 8h. Ce qui fait que, la plupart du temps, je me réveillais naturellement avant. Quel bonheur !

Enfin, en rentrant de mes vacances de novembre, j’ai planifié celles de décembre !

Je voulais faire un trek (randonnée itinérante sur plusieurs jours). J’avais dans l’idée de partir en Jordanie, mais ce n’était pas la saison, dixit les agences de voyage. Ce fut donc le Cap Vert, où j’ai fait une semaine de randonnée sur une île volcanique, une île jardin. Dépaysement, grand air, activité physique, découvertes culinaires et belles rencontres furent au menu de ce séjour. J’avais besoin de me faire ce plaisir avant d’entamer ma réflexion sur ce qu’allait être la prochaine phase de ma vie.

Et dans ce groupe de 9 marcheurs, devinez combien étaient en réorientation professionnelle ? 3, tous âgés de moins de 40 ans !

Dans le prochain article, promis, je parle du bilan de compétences 😉

D’ici là, je suis curieuse de vous lire grâce à la section « Commentaires » ci-dessous.

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4 thoughts on “Interlude”

  1. J’adore tes récits ! Merci de nous faire partager cette expérience. Étant actuellement au chômage à la suite d’une transition professionnelle (oui moi aussi) j’ai passé le 1er mois en vacances à déculpabiliser!!! Bon même si la fin de ce mois a été aussi synonyme de rupture je n’en m’en plains pas car ça a voulu dire aussi plus de liberté! Liberté de faire enfin ce que je veux sans avoir à demander l’approbation de quelqu’un d’autre avant… Ah le célibat! Passé ce mois, j’ai aussi commencé à me sentir seule. Je n’avais pas un boulot très prenant mais c’est bien pour ça que j’en suis partie : besoin de dépenser mes heures à des choses plus utiles. Et à contrario je cherchais donc le contact avec des collègues : j’etais Madame café car j’allais les chercher toutes les 2h pour une pause! Ça a été donc très difficile aussi de me retrouver seule et j’ai aussi garder le contact avec des collègues devenues amies (chose qui m’était devenu étrangère mais ça c une référence familiale). Et j’en ai pris plaisir non seulement pour les revoir et discuter avec elles mais aussi parce que lorsqu’elles me parlaient du boulot : Dieu que j’etais bien au chômage loin de tout ça!!!! Ça a été une bonne décision et je ne la regrette pas. Je suis maintenant en pleine recherche de travail et vivement que j’en trouve un car le lien social que ça offre me manque beaucoup…

    1. Bonjour Céline et merci de ton partage !
      Tu nous prouves toi aussi que l’Homme est un animal social 😉
      As-tu pensé au bénévolat en cette période où tu as du temps ? Donner de soi, ça peut être très gratifiant.
      Je te souhaite une recherche fructueuse, de trouver un job et un environnement de travail épanouissants.
      A bientôt sur ces ondes,
      Julie

      1. Complètement !!! Et j’ai vraiment hâte de lire la suite de ton aventure. J’emploi ce mot car beaucoup de mes anciens collègues m’ont prise pour une folle : lâcher un emploi avec un salaire stable et ça sans savoir où j’allais. 😂 Sauf qu’apres 2 dépressions, ma tête m’a bien fait comprendre que ce n’etait plus possible.
        Je ne me suis pas tournée vers le bénévolat mais vers les associations. Sportives d’une part ( dans laquelle on s’entraide tous mutuellement) et environnementale (gros tournant pour moi qui ne m’y étais jamais vraiment intéressée…). Et ça m’a fait du bien d’etre entouré de personnes qui avaient les mêmes idéaux que moi. Je veux même en faire mon futur de domaine professionnel, une fois que j’aurai éliminé 2-3 détails. Ça m’a fait réaliser que j’aimais aider les autres. Je l’avais déjà réaliser avant mais là c devenu évident… malheureusement je n’ai pas pu assister à un week-end POWER avec Hristine mais c’est mon prochain objectif avec un trail d’au moins 50 kms…. 😁😂😂 je te souhaite une belle journée. Et à bientôt pour te lire!!

        1. Bonsoir Céline,
          Prendre soin de soi et donc de sa santé, c’est primordial !
          C’est chouette les asso, moi je suis bénévole dans une bibliothèque associative et ça me botte bien.
          Bienvenue dans le monde des « climato-care » ! Il y a forcément des initiatives autour de toi. Avec la marche pour le climat de samedi dernier, on a beaucoup parlé des asso qui œuvrent dans ce secteur. Tu as vu le film Après Demain, qui comme son nom l’indique fait un état des lieux (en France) 3 ans après la sortie de Demain ?
          Je te souhaite tout le Power possible pour le trail et le reste … 50km ça me semble un truc de dingue !
          A bientôt.

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