Que signifient « les vacances » quand on est sans activité professionnelle ? Parce que, quand on travaille, c’est simple : les vacances c’est quand on ne travaille pas. Mais quand on ne travaille pas alors, c’est quoi ?
Je dirais que c’est quand on s’autorise une période de liberté
Quand on met de côté les impératifs, pour profiter de la vie sans penser à l’avenir (celui avec un grand A, celui qui fout la frousse) et sans culpabiliser. Parce que ne pas avoir d’activité professionnelle ne veut pas dire ne rien faire, ni ne penser à rien, au contraire ! Dans mon cas, ça signifie penser au retour au travail (dans de bonnes conditions), monter un projet, se demander s’il sera viable et dans quel délai ? Et oui, l’heure tourne et mon cher Pôle ne va pas subvenir à mes besoins ad vitam aeternam !
Et la culpabilité de celui qui profite de la vie, on en parle ?
Il y a les regards extérieurs biensûr (je vis grâce à nos impôts, oui et alors ?). Et surtout le regard sur soi-même, bien souvent le plus dur. Est-ce que je m’autorise à allouer une partie de mon temps à du loisir plutôt qu’à préparer mon projet ? Biensûr on sait, on a lu, on nous a dit, qu’il est important de prendre du bon temps, pour être plus efficace ensuite. Mais quant à l’appliquer …
J’avais décidé de mettre dans mon planning 2018 les « grosses pierres ».
Vous connaissez ce principe, de remplir sa vie avec les choses importantes avant tout et ne pas se laisser les petites envahir notre agenda ? J’aime beaucoup cette théorie et voici une petite vidéo qui l’illustre : https://youtu.be/KmIMB4U739s. Spéciale dédicace à la note d’humour finale, même si je préfère la version belge à l’américaine 😉
Quel est le bilan après plus d’un an ?
Je voulais faire un trek à l’étranger, je l’ai fait dès les premiers temps. Marcher en connexion avec la nature m’a aidée à me centrer. Côtoyer une autre culture, avec un niveau de confort plus modeste que mon quotidien habituel, m’a permis de remettre les choses en perspectives. Check. Je voulais voir mes proches, être avec eux dans les moments importants. Cela m’a fait faire des milliers de kilomètres en avion, en train, en voiture, mais j’y suis arrivée. Au passage, j’ai même fait un voyage au Québec pour lier les deux. Check.
Mais est-ce je déconnecte quand je pars en vacances, honnêtement ?
Pas toujours. Au Cap Vert oui, au sens propre comme au figuré : plus de réseau téléphonique ni internet pendant une semaine. J’avais la tête dans les chaussures de marche la journée, sous les étoiles la nuit. Je suis vraiment partie en vacances. Au Canada, plus ou moins, la preuve : j’ai emmené mon ordi … vu que j’attendais une réponse de Mme Pôle. Du coup, j’ai surveillé mes mails régulièrement. Mes vacances de fin d’année ? Bof bof, j’ai chargé l’ordi dans le coffre, la conscience pas tranquille malgré le profond sentiment que j’avais besoin de souffler. J’ai tenu une semaine et puis j’ai profité d’un moment de calme pour travailler un peu. Parce qu’une conscience qui vous taraude, c’est plus qu’entêtant. La mienne, en tout cas, est particulièrement agaçante !
Et sinon, entre-temps, dans ma vie de toutes les semaines, comment est-ce que je fais ?
Car il n’y a pas que les moments où l’on part de chez soi, il y a la vie quotidienne et les évasions que l’on s’accorde. Ma technique, c’est de me fixer des objectifs, avec des récompenses au bout. Je marche à la carotte, ou plutôt au chocolat, hihi. C’est du genre : tu avances bien sur tes révisions ce matin et en milieu de journée tu vas faire une rando. Je me parle oui, mais sinon je suis saine d’esprit … enfin de pense. Autre exemple : journée de ski et en rentrant révisions. Idem quand je pars 2 ou 3 jours quelque part, j’avance mes dossiers avant de partir, pour avoir la tête libre ensuite.
Placées dans un futur proche, ces « échéances plaisir » me donnent du cœur à l’ouvrage.
C’est tout bénéf’. Et après un moment de détente, j’ai remarqué que je suis plus efficace. J’ai repris de l’énergie, je suis généralement dans une humeur positive et constructive, idéale pour entreprendre. Les neurosciences confirment cela : mes neurones sont revenus à un niveau basal, ils se sont rechargés, ils sont prêts à repartir ! Voir même, j’ai pris une bonne DOSE de neurotransmetteurs, véritable cocktail de vitamines pour mes méninges. Je ne résiste pas à l’envie de vous partager cette vidéo explicative : https://youtu.be/tKIYGevgAxA.
Et vous, comment gérez-vous les vacances au sens large ? Arrivez-vous à prendre des moments « hors du temps », comment ? J’aurais plaisir à vous lire dans la section « Commentaires » ci-dessous ou en message privé via la page « Contact ».
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Bonjour ! Hé bien oui, il faut des moments pour soi. Une formation, c’est beaucoup de temps et d’énergie et je ne pense pas qu’il faille culpabiliser d’avoir besoin de recharger ses batteries. Oui, ce sont bien les impôts qui payent les diverses allocations, mais tu y as toi-même contribué. Et tu ne fais pas « rien », tu construis ton projet. Rome ne s’est pas fait en un jour. Faire un break pour mieux repartir, l’esprit serein et la motivation regonflée c’est une recette bien éprouvée !
Merci Delphine !
C’est l’été, saison traditionnelle des vacances. Mais moi, cette année, je n’ai pas de vacances … remarquez cela fait 1 an 1/2 que je ne travaille plus 😉
Ma formation s’étant interrompue pour 7 semaines, j’en ai profité mon travailler dans ma région d’implantation. Pourquoi ? Pour prolonger mes allocations chômage (c’est que 2 ans, ça passe vite !) et pour continuer à développer mon réseau (et ça marche, youpi).
Si je viens écrire ici ce soir, c’est pour vous partagez que je viens de prendre 2 jours de vacances à la maison. Comment cela ? Et bien, j’ai profité de la venue d’amis pour faire ce dont j’avais envie, sans penser aux révisions pour la rentrée et sans culpabiliser. 2 jours plaisir : amis, rando, baignade, sieste, basta. Je n’ai même pas fait mes rituels de réveil corporel ni méditation, na !
Et ça m’a fait un bien fou 🙂 Comme quoi des fois, il faut lâcher. Je crois que je commence à comprendre ET à appliquer.
Belle soirée à vous.